16.1.11

Plus royaliste que le Roi


En regardant une vidéo de Franck Abed critiquant très justement le FN mais défendant bec et ongle le royalisme, je me suis posé légitimement la question sur les réels bienfaits que provoquerait le retour du Roi.

Premiere interrogation: Aujourd'hui, qui serait Roi de France ?

2 personnes peuvent prétendre au trône. Tout d'abord Louis de Bourbon, Duc d'Anjou, espagnol (sic) vivant à Caracas (ce qui n'est pas pour me déplaire mais qui peut paraitre suspect...), marié à María Margarita Vargas Santaella, fille d'un banquier vénézuélien, descendante d'un conquistador espagnol. Celui qui pourrait devenir Louis XX exerce le "noble" métier de... banquier. Leurs 3 enfants sont nés au États-Unis.
Puis Henri d'Orléans, Comte de Paris et Duc de France, né en Belgique (sic), marié deux fois (re-sic, c'est pas très catholique tout ça !). Sa premiere épouse fût l'allemande Marie-Thérèse de Wurtemberg. La seconde, Micaela Cousiño y Quiñones de León est la fille de Luis Maximiliano Cousiño, héritier de l'une des plus puissantes familles pionnières et fondatrices du Chili.

Seconde interrogation: S'il est vrai que la royauté a longtemps été efficace, fonctionnerait-elle aujourd'hui?

Lorsque l'on remarque les accointances mondialistes de nos "futurs Rois", on peut réellement douter de l'efficacité de leur action. Ils sont encore plus détachés de la vie des Français que nos politiciens et fréquentent essentiellement des étrangers de la même classe sociale.
De plus, il existe encore des pays "gouvernés" par des Rois. Par exemple, en Espagne et en Thaïlande, est-ce que les Rois ont représenté un frein au libéralisme destructeur qui opprime leurs peuples?
Si à l'époque, les intérêts des nobles correspondaient aux intérêt de la France, ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui...



6 commentaires:

  1. merci je vais lui filer,

    je lui ai dit ça tout a l'heure : Je suppose que vous souhaitez une monarchie absolue, car des monarchies constitutionnelles il en existe en europe et cela ne change rien.
    Le principe du droit divin reuni en un seul homme me pose fondamentalement probleme, je pense que cela ...n'est pas compatible avec la religion, et puis un homme qui me serait superieur seulement par son sang me pose gravement probleme.

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  2. Franck abed souhaiterait obtenir un entretien ecrit avec vous

    contact@franckabed.com

    http://www.dailymotion.com/video/xgjxu5_fn-reaction-de-franck-abed-suite-a-l-election-de-marine_news

    PS : je ne retrouve pas votre facebook mince, pourriez vous me le transmettre merci

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  3. On peut désormais me contacter par mail. Merci.

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  4. Bonjour,

    Je me permets de réagir à votre texte. Tout d'abord Louis de Bourbon possède la double nationalité espagnole et française.

    De plus dans l'histoire des rois de France il y a toujours eu des mariages entre divers pays.

    Enfin, le fait qu'il travaille et en plus dans un milieu économique est un avantage. Préféreriez-vous un héritier ou rentier sans expérience ? S'il ne travaillait pas, il serait critiqué, s'il travaille, il l'est.

    Louis XX a déclaré être à la disposition des Français : "Si les Français m'appellent, je ne me déroberai pas" 2008.

    Concernant sa présence sur le sol de France, c’est oublier bien vite la loi d'exil républicaine : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_22_juin_1886_d%27exil_des_membres_de_famille_ayant_r%C3%A9gn%C3%A9_en_France

    La mort dans un "accident " de voiture de son frère aîné : http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/03/portrait-francisco-francois-de-bourbon/

    La mort de son père dans un "accident" de ski...

    Peut-on lui assurer qu'il ne risque rien en France à l'heure actuelle ?

    Enfin, il y a une proposition très concrète de changement de constitution pour une démocratie équitable, avec à la tête de notre nation un roi. Rien à voir avec les autres pays européens.

    Il est curieux de constater que les personnes qui donnent leur avis sur ce sujet, ne font même pas l’effort de chercher un peu et de se renseigner, au risque de sortir des lieux communs et des contre-vérités.

    Site : www.democratie-royale.com/

    www.alliance-royale.com

    http://www.amazon.fr/royalisme-questions-1792-2002-Perspectives-XXI%C3%A8me/dp/2851620843

    http://www.allianceroyale-bretagne.fr/article-livre-bleu-de-l-alliance-royale-de-la-souverainete-et-de-la-democratie-equitable-63148176.html

    Blog : www.democratie-roylae.org

    FaceBook : FaceBok : http://www.facebook.com/profile.php?id=100002089355131

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  5. Enfin, je vous laisse méditer cette déclaration de Pierre Hillard :

    « Je vais peut-être étonner certains qui disent que la France s’est suicidée en s’engageant en faveur de la construction européenne. En fait, les origines de notre chute sont plus lointaines. La France a perdu sa force vitale... en 1789. Notre pays disposait d’un atout majeur : l’indépendance du pouvoir royal (monarchie « absolue » : ab solutus signifie « être délié ») par rapport au monde de la finance. Le 17 juin 1789, le Tiers Etat s’est déclaré Assemblée constituante donnant officiellement le pouvoir au peuple, en fait la bourgeoisie d’affaires. Cette bourgeoisie française affairiste est désormais au pouvoir avec les ramifications directes vers Londres et la famille Rothschild.

    L’intermède napoléonien vide la France de son sang. En 1815, la France est à genoux et elle ne s’est plus relevée. Est-ce un hasard de constater que l’alignement de notre politique sur celle de l’Angleterre date de cette époque. Le processus d’affaiblissement se poursuivant, il s’agit selon la doxa européiste, de dissoudre la France pour qu’elle ne soit plus qu’un simple espace géographique.

    Nous devons regarder l’histoire de France et du monde sur une époque longue. En fait, 1789 est la conséquence logique issue de la Renaissance et de la Réforme, début XVIè siècle, matrices de l’idéologie maçonnique à partir de 1717. Primauté de l’homme, matérialisme outrancier, morale évolutive, idéologies de substitution, dissolution des nations, mélange des populations et montée en puissance d’une agapé inversée infernale caractérisent ce long processus lancé il y a 500 ans en passe de se concrétiser en ce début de XXIè siècle dans le cadre d’un monde orwellien. »

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  6. Et celle de Jean Dutour : « Le roi était le patriarche qui conduisait la nation au ciel
    A l'occasion de la commémoration du 200e anniversaire de la mort du roi Louis XVI, Jean Dutour avait publié un article que nous reproduisons ici :

    « Plus je vieillis, plus je pense, comme le duc de Maulévrier dans L'Habit vert, qu'il ne s'est rien passé depuis la chute de la monarchie légitime. Rien, en tout cas, qui mérite qu'on se réjouisse. Renan dit qu'en coupant la tête à son roi, la France commit une espèce de suicide. Je crains qu'il n'ait eu raison.

    J'ai de la peine à pardonner son bon coeur à Louis XVI. Que n'a-t-il fait entrer dans Paris, le 13 juillet 1789, quelques régiments de dragons ! Tous les patriotes seraient restés chez eux, la Bastille n'aurait pas été prise et démolie. Ce magnifique spécimen de l'architecture militaire moyen-âgeuse serait encore debout aujourd'hui, pour la joie des touristes, au lieu d'une informe bâtisse appelée opéra.

    Sans 14 juillet, pas de Révolution, pas de Terreur, pas de premier empire, pas de second empire, pas de république. Louis XVI aurait peut-être vécu jusqu'en 1830, sinon au delà, le dauphin lui eût succédé, il n'y aurait pas eu de guerres en 1870, 1914 et 1939, car les Bourbons n'auraient jamais inventé l'inepte politique des nationalités qui a donné toutes les Allemagnes à la Prusse, pour le malheur de l'Europe.

    Quant à la littérature et aux arts, ils n'auraient pas empêché le génie de Chateaubriand, de Balzac, de Hugo, de Proust, de Delacroix, d'Ingres, de Manet, de Berlioz, de Debussy, de s'épanouir. Nerval, Baudelaire, Verlaine, pensionnés sur la cassette royale, n'auraient pas été des « poètes maudits », notion à peu près inconnue sous l'ancien régime. »

    Extrait de l'ouvrage « Le feld-maréchal von Bonaparte » de Jean Dtour :

    « Tant qu'il y avait un roi et que le roi ressuscitait périodiquement, le peuple sentait sur lui une autorité paternelle et protectrice, même si parfois cette autorité se manifestait rudement, voire inhumainement (ou ne se manifestait pas, ce qui était encore plus douloureux).

    Le roi avait l'inestimable privilège d'être le fils de son père, lequel était le fils de son père également, et ainsi de suite jusque dans la nuit des temps (c'est-à-dire jusqu'à Hugues Capet puisque, depuis lui, la même famille était assise sur le trône). Bref, le roi, fût-il tout juste majeur, fût-il un gamin de treize ans, était très vieux, bien plus vieux que le peuple, et de ce fait plus savant, plus capable, voire infaillible ; il était le patriarche qui conduisait la nation au ciel.

    Mieux encore, grâce à lui le pays, ayant été renversé, navré, laissé pour mort, finissait par reprendre la position verticale, et conséquemment par retrouver sa fierté, comme si le roi eût été un facteur d'équilibre ; quelque chose comme le bloc de plomb à la base des poupées de bois, qui les maintient en équilibre. »

    Ou, plus loin : « La France de l'Ancien Régime était protégée du pouvoir dit « absolu » par une infinité d'habitudes et d'avantages locaux qui, à force d'exister et de durer, avaient fini par devenir intouchables. » Ce que les royalistes du XIXe siècle résumaient par la formule « Les républiques françaises sous le patronage et l'arbitrage du roi », ou « Sub rege, rei publicae »..

    Cordialement

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